Paris, 23 février 2017

Les événements politiques seront, certes, nombreux : les nouveaux (dés)équilibres internationaux, les scrutins nationaux en France et ailleurs et les suites du Brexit auront sans doute leur influence sur le secteur de la gestion d’actifs et sur le comportement des investisseurs, qu’ils soient privés ou institutionnels. Pour notre part, nous notons cependant, avec un brin d’optimisme, que l’homme reste bon et que pour contrebalancer les dérives économiques, financières, sociales et morales du monde, les initiatives ont été et demeurent nombreuses dans le secteur de la gestion d’actifs, s’illustrant dans la mise en place de processus vertueux, à tous niveaux : l’investissement solidaire, éthique puis socialement responsable, les thématiques respectueuses de l’environnement, plus récemment l’actionnariat activiste, la mesure de la satisfaction des clients des entreprises dans lesquelles on investit, puis celle du bien-être des salariés et enfin la « symétrie des attentions ». Dans cette recherche d’alignement d’intérêts à la fois financiers et extra-financiers, trop souvent attribuée aux nouvelles générations quand ce sont leurs aînés qui en ont été les pionniers, même les autorités de tutelle européennes et nationales y trouvent leur place. Car elles n’ont de cesse, via la mise à jour des règles du jeu en matière de distribution de l’épargne, de protéger les investisseurs dans cet environnement extrêmement mouvant et parfois hostile… Même s’il est de bon ton dans la profession de se plaindre de leur poids et de leur complexité croissants.

Mais au fait, vous en êtes où, vous, dans la mise en conformité de votre organisation avec MiFID II, PRIIPS, DDA, etc. ?