Paris, 19 octobre 2015

Fort de notre inclination naturelle à essayer de nous poser les questions dans le bon ordre pour en faire profiter nos clients, une envie soudaine nous a prise chez amGroup de remettre certains enjeux du moment dans le bon ordre : au fond, et si les conséquences de l’application de Mifid II et la « disruption » générée par le tsunami digital dans vos métiers, les deux antiennes du moment,  ne seraient que la preuve de ce que le client final serait désormais au centre de vos préoccupations ? Hum, rien n’est moins sûr, hélas, et ce n’est pas simple.

En fait, nous observons que ces sujets sont rarement traités en temps et en heure mais qu’ils rentrent dans la lumière dès lors que les circonstances l’imposent. Nous prendrons pour exemple le digital pour observer qu’il a fallu que les fintech passent la rampe et se mettent à vouloir faire savoir qu’elles existaient pour que les établissements concernés par les éventuels changements de paradigmes sortent du bois, se sentant menacés… Que ne l’ont-elles fait avant, d’ailleurs ! Pourquoi les efforts réalisés en matière de R&D, d’analyse du marché, d’investissement, d’offre, etc. n’ont pas été valorisés ces dernières années à leur juste niveau ? Pourquoi ces sujets ne sont pas plus considérés comme autant de bonnes occasions de faire la différence ?

Autant les performances passées ne préjugent en rien de celles à venir, autant la capacité d’un établissement, d’une société de gestion ou d’une banque privée à anticiper et à prévenir les changements de comportement de leurs clients sont aujourd’hui un gage de leur pérennité…  Et sur ce terrain-là, il y a eu peu d’activité en matière de communication : les rares initiatives prises par les uns ou les autres (Crédit Mutuel Arkea, la Financière de l’Echiquier, par exemple) ont laissé beaucoup de place aux jeunes et moins jeunes pousses qui se disputent maintenant l’étagère.

Mais notre époque d’instantanéité est impitoyable : voilà votre profession en défensif sur ces sujets, d’entrée de jeu de surcroît. Ne nous étonnons pas alors que l’initiative en revienne à d’autres maillons de la chaîne, à l’instar des teneurs de comptes dont Bernard Herman, Directeur Général de BH Consulting à Luxembourg, pointait déjà l’année dernière les offres à valeur ajoutée dans nos colonnes…

Décidément, que ce soit en front ou en back offices, les producteurs et les distributeurs sont particulièrement challengés sur leurs modèles d’affaires, de nos jours. Reste à s’assurer que les enjeux du moment que sont Mifid II ou la digitalisation, par exemple, sont bien abordés du point de vue des clients finaux et non pas simplement dans l’urgence de l’application d’une réglementation d’une part, ou pour être dans le bon wagon de l’autre.

En ces matières, nous avons un seul crédo chez amGroup : sondez vos clients, rendez-leur compte de vos efforts et communiquez vers eux sur ces sujets, que ce soit grâce à vous aussi qu’ils puissent se faire une opinion.

Si vous ne le faites pas, d’autres s’en chargeront et certains très habilement...