Paris, 2 octobre 2014
Six ans après la chute de Lehman Brothers, retour à la normale ! The « new normal » comme la qualifiait ScorpioPartners cet été mettant en avant les nouveaux standards de la profession. Un changement de paradigme s’est s’opéré sur toutes les places européennes, levée du secret bancaire et FATCA obligent. Notre marché domestique n’est pas en reste lui qui, de surcroît, est pollué par une fiscalité à la fois volatile et confiscatoire qui met à mal l’investisseur privé déjà largement secoué par une crise de confiance.

Les débats qui ont nourri la 9ème Journée de la Gestion Privée ont confirmé que chaque Maison, dans son ADN et son modèle, se trouvait challengée dans cet environnement plus difficile où il faut désormais raisonner ‘paneuropéen’. Même si certains acteurs ont été plus chahutés que d’autres ces dernières années, UBS en tête de liste, tous se retrouvent confrontés à deux défis majeurs : d’une part, la conquête de nouveaux clients dont font partie aussi les enfants et petits-enfants déjà présents dans les portefeuilles gérés, et d’autre part, la rentabilité des portefeuilles, en particulier quand l’établissement adresse tout le versant de la pyramide de la richesse.

Si les facteurs clés de réussite mis en exergue ont fait l’unanimité - la proximité clients qui génère la confiance, le travail d’équipe qui démultiplie la qualité, l’innovation qui crée de la valeur ou encore le faire savoir qui réconcilie la demande avec l’offre -, ce serait une erreur de sous-estimer tois enjeux qui sous-tendent les modèles, à savoir : la différenciation, la taille critique et le digital, dans une moindre mesure.

Car l’investisseur privé objet de toutes les convoitises, qu’il soit patrimonial ou fortuné, dans son aspirationnel de lisibilité et de transparence recherche avant tout la cohérence entre la marque, les hommes et l’offre, gage d’une promesse susceptible d’être tenue. Et à ce jeu-là, il ne faudrait pas se tromper de gagnant …

 

Sur ces sujets, découvrez l’article que vient de rédiger Ludivine Garnaud pour DistribInvest (sa lecture nécessite la prise d'un abonnement):

http://www.distribinvest.com/fr/strategies/banques-prives/isabelle-guyot-sionnest-amgroup-les-banques-privees-doivent-reussir-a-se-differencier.html

et celui qui vient de paraître dans l'édition du mois d'octobre 2014 de l'Agefi Luxembourg disponible ici.