Paris, 29 avril 2014
A l’occasion d’une étude que nous venons de faire sur le positionnement en matière de communication d’un de nos clients gestionnaire d’actifs vis-à-vis de ses pairs, nous avons passé en revue les sites internet d’une vingtaine d’acteurs de la gestion pour tenter de décrypter leur stratégie de communication vis-à-vis de la presse. Nous avons regardé leurs communiqués de presse, s’ils étaient accessibles ou non, quelles étaient leurs thématiques, quel était le ton utilisé, qui était mis en avant, les contacts presse, si on pouvait accéder à la recherche, s’il y avait des commentaires de marché, etc.

Pour faire court, j’ai bien retrouvé les fondamentaux que sont la mise en avant de porte-paroles charismatiques et des expertises permettant de se distinguer, tout comme la production de contenu à laquelle s’astreignent les meilleurs.

Mais, au-delà des enseignements utiles que cette étude a pu révéler à notre client, il y a une information que j’ai envie de partager, à savoir le constat qu’il existe un point commun à presque tous les sites que nous avons décortiqués, c’est la déshérence de leur newsroom.

Au-delà du fait qu’un brin d’organisation ne nuirait pas à la clarté des messages, un point nous a particulièrement étonnés. Il arrive encore qu’il faille ouvrir des archives de communiqués de presse pour enfin trouver le nom et les coordonnées des personnes en charge des relations avec la presse. Nous n’avons pas vérifié, mais nous espérons que les noms et les coordonnées des contacts commerciaux soient plus accessibles ! Quand on conçoit un site web, prévoir quelques lignes pour inclure un nom, une adresse email et un numéro de téléphone n’est probablement pas d’une complexité folle. Alors pourquoi ? Le besoin de ne pas incarner la société vis-à-vis des journalistes ? Peur que l’attaché(e) de presse soit dérangé (e) ? Manque de confiance dans celle-ci ?

Plus sérieusement, s’agit-il d’un oubli ou bien quelqu’un a-t-il décidé que ce n’était pas nécessaire ?

A vrai dire, peu importe. A l’heure où bon nombre de sociétés de gestion s’interrogent sur l’utilité d’être présentes sur les réseaux sociaux, quand elles n’ont pas déjà sauté le pas, cela prouve bien que la fonction communication n’est encore trop souvent considérée que comme un accessoire qu’on ajoute pour faire joli et non pas comme une fonction d’une importance stratégique.

Et pour aller plus loin, un classique, désormais :

http://www.amgroup.fr/index.php/communication