Paris, le 20 février 2015

Comme le montre bien la conclusion du récent sondage que nous avons demandé au cabinet amGroup qui avait pour objectif d’évaluer la perception qu’ont les investisseurs du risque lié à la gestion par un seul homme, c’est la problématique d’homme clé qui a émergé. Fin 2014, après les sorties remarquées de Bill Gross, Neil Woodford, Richard Pease ou encore de Francisco Paramés, pour ne citer qu’eux, nous nous demandions s’il n’était pas temps de revenir sur les avantages de la philosophie de gestion impulsée par François Badelon dès la création d’Amiral Gestion, à savoir la gestion en sous-portefeuilles.

En fait, chez Amiral Gestion, notre organisation de la gestion nous permet d’éviter les deux écueils que nous avions d’emblée identifiés : la gestion où les décisions reposent sur un seul individu et la gestion par comité qui débouche souvent sur un consensus mou. En effet, si l’on est plus fort ensemble pour évaluer une société, en revanche, les meilleures idées sont rarement consensuelles. Et quand, de surcroît, on revendique une gestion dite ‘Value’, qui est contrariante par nature, se mettre d’accord de façon collégiale est mission quasi impossible. Nous avons donc réfléchi à la meilleure organisation des équipes pour générer de la performance à long terme. Ainsi les actifs des fonds Sextant sont répartis entre plusieurs sous-portefeuilles, chacun géré de manière indépendante par l’un des gérants-analystes de l’équipe. Toutes les idées sont, selon un processus commun et rigoureux, étudiées, partagées, débattues, parfois critiquées, mais jamais censurées. Et chaque gérant a la liberté d’investir dans son sous-portefeuille selon ses propres convictions, ou alors de suivre les idées défendues par l’un de ses confrères. Sachant qu’un même gérant peut être en situation de gérer un sous-portefeuille dans plusieurs fonds avec des contributions différenciées.

Si nous étions conscients des avantages, voire des atouts concurrentiels, offerts par l’application de ces principes dans le domaine de la gestion - cela favorise, je le rappelle, en particulier une bonne diversification des fonds tout en permettant une concentration des plus fortes convictions -,  elle a démontré dans la durée qu’elle présentait des avantages sur une autre dimension que nous ne soupçonnions pas avant de l’avoir formalisée, à savoir la gestion des ressources humaines. Celle-ci s’inscrit dans une logique de partage et d’apprentissage très forte où les plus jeunes, tout en bénéficiant de l’expérience des plus seniors, peuvent aussi challenger ces derniers, leur apporter un regard neuf voire une meilleure compréhension de certains sujets ou enjeux. Au bout de deux ans en poste, un analyste peut se voir confier un sous-portefeuille à gérer ; un changement de statut qui le responsabilise et le fait naturellement grandir.

Et pour ceux qui émettraient des doutes sur la qualité de l’ambiance chez Amiral Gestion, supputant qu’une telle organisation de la gestion créerait fatalement une concurrence malsaine entre les gérants, là encore notre philosophie est vertueuse car les évaluations annuelles portent sur l’apport des idées, la capacité à les partager avec l’équipe et non sur la performance individuelle obtenue sur son sous-portefeuille. L’émulation est donc saine et chacun peut faire valoir aussi ses affinités sectorielles et ses faits d’arme.

Car la force d’Amiral Gestion, c’est qu’elle attire des professionnels de l’investissement avec différents parcours, différents âges, différentes sensibilités. Une diversité de bon augure sur un marché qui se complexifie et s’internationalise.

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